"Ni piton, ni trapío, ni casta, ni ná ".

Publié le par Charles CREPIN

 

" Rien n’est difficile à achever comme une passion à l’agonie. Voici l’hiver, les giboulées. Il est possible que, mars venu, nous reprenions le chemin des plazas. Je sais d’avance quel piètre bétail nous y attend. Je m’en remets aux pessimisme espagnol : ni piton, ni trapío, ni casta, ni ná ".

Décembre 1962.

Christian Dedet. La fuite en Espagne – Éditions de Paris 2002.

 

L’agonie s’est-elle éternisée durant ces cinquante années ? A-t-on péché par excès de pessimisme, par manque de lucidité, par mauvaise foi ?  

Non. Une prise de conscience des acteurs d’alors, aiguillonnés par l’aficion, avait conduit à corriger des pratiques insupportables : dans les années 70/80 les figuras se sont souvent coltiné du vrai toro. Bien moins aujourd’hui…

 

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Publié dans Le toro

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