Rieumes, terre emblématique de l'aficion
«Attendu qu’il ne saurait être contesté que dans le midi de la France, entre pays d’Arles et pays Basque, entre garrigue et Méditerranée, entre Pyrénées et Garonne, en Provence, Languedoc, Catalogne, Landes et Pays Basque existe une forte tradition taurine (…) ».
Sait-on ce que la renaissance de la tradition taurine en terres d’aficion, et la liberté, pour chacun d'entre nous, de vivre sa passion tauromachique, doivent à ces courageux aficionados rieumois, emmenés par leurs « 4 mousquetaires » ? Au bout du long combat judiciaire qui les opposa aux associations anti taurines dès la fin des années 90, leur victoire fut consacrée par « la jurisprudence de Rieumes » qui a ancré dans les territoires d’aficion la notion de «tradition taurine ininterrompue», celle-là même dont les anti taurins firent leur cheval de bataille durant de longues années en la contestant de manière abusive.
Le 3 avril 2000, la Cour d’Appel de Toulouse prononça un jugement devenu emblématique pour l’aficion (Voir l'extrait en tête de l'article). Au delà des seuls cas de Rieumes et du pays toulousain, le juge se fit géographe en définissant les frontières de vastes territoires français d’aficion, mêlant curieusement pays, région, territoire, département, province ... dans une même communauté géographique de tradition taurine. Confirmée par la Cour de Cassation, la jurisprudence de Rieumes mettait fin à un harcèlement juridique de sept ans pour la seule affaire de Rieumes et qui, au delà, consacrait pour l'exercice des traditions taurines un droit désormais incontestable que des avancées jurisprudentielles plus récentes ont depuis conforté.
"La déclaration de Rieumes"
Le 28 juin 2015 à Rieumes, à l’initiative de la Fédération des Sociétés Taurines de France et de son Président Dominique Valmary, le maestro Richard Milian a prononcé à l’heure du paseíllo « la déclaration de Rieumes ». Un message solennel chargé de signification et d'une grande émotion que Vingtpasses publie dans les fichiers joints ci-dessous.