El Juli et les Miura de la Pentecôte
L’article sur le fracaso des Miura de Nîmes a suscité des commentaires. Celui de Catherine pourrait les résumer pour la plupart : « touchez pas au Juli ! ». Le sujet est sensible.
Relisez-moi : je n’ai pas écrit qu’El Juli avait choisi les Miura de Nîmes. Je suggère qu’il peut en tout cas méditer sur l’objet d’un débat qui ne lui est pas tout à fait étranger. Dans ce domaine, il a réellement le pouvoir de décider et de choisir, s’il le veut, quand il le veut, et (presque) n’importe où, ses corridas et ses taureaux. Il ne s’en prive pas, d'ailleurs, et il n’est pas le seul. José Tómas, quant à lui, n’en fait pas mystère. Depuis longtemps, les temporadas du Juli sont riches de triomphes attendus, devenus quasi conventionnels, devant des taureaux présentant pour la plupart d’entre eux des similitudes confondantes qui ne doivent rien au hasard. Passons sur les détails dont nous parlons abondamment dans nos tertulias d’hiver.
Julián López Escobar El Juli est grand. Il n’a donc plus rien à prouver. Toutefois, piqué par la critique de ce qui précède, et comme d’autres grandes figuras, il a décidé il y a quelques temps de faire « des gestes » en affrontant des taureaux plus sérieux. (Et quand il ne fait pas de "gestes", c’est quoi alors ?). Pour l’instant, le bilan est plutôt maigre.
Ci-dessous, lundi, dans un nouveau "julipié".