Les pinceaux, la garrocha et la chaise
« Ils ont tapé fort dans les chiqueros » : c'est l'hypothèse avancée par certains pour justifier la présence des pinceaux sur les Conde de la Maza. Si on en juge par la course de dimanche, les toros français taperaient moins fort dans les chiqueros ?
Distant et bruyant, Eugenio De Mora. A son premier, rien! Indigne du second et complice d’une tentative d’assassinat sinvergüenza à la pique, Eugène a rompu dans le déshonneur par un bajonazo sur la tangente.
Profilé et distant lui aussi, Miguel Angel Delgado. Cambio au centre et circulaires culeras. Michel-Ange nous a fait du Castella… En fait, une pâle copie, hors sujet dans l’enceinte Saint-Martinoise. l'oreille gagnée ne change rien au problème.
J'attendais Sanchez Vara. J'étais venu pour lui, et pour les Conde de la Maza. A son second, tout aurait dû lui sourire. A
rien ou presque ! Une série de largas cambiadas afaroladas, 3 piques dont une au regaton. Musique. Pose des banderilles après spectaculaire saut à la garrocha de son banderillero Raùl Ramirez. Public ravi ! la pression monte.
Ensuite, il a tout essayé ! La chaise, pour faire encore monter la pression, mais le toro ne vient pas… Une tentative de récibir, mais le toro ne vient toujours pas. Et à la fin, sept entrées a matar brisent le rêve de Sanchez, le mien, celui de mes voisins. A la sortie, les commentaires retiennent surtout les pinceaux… Dommage !
Photos : Sophia G.