Raseteurs-banderilleros, droit de réponse de C. STAROZINSKI
Suite à l'article de Jean-Marie ROUX-BERTOLLE publié dans Vingtpasses le 25 octobre 2013, Claire STAROZINSKI, Présidente de l'Alliance Anti Corrida a invoqué un droit de réponse. Conformément à la loi, nous publions sa réponse in extenso.
"Depuis 1994, l’Alliance Anticorrida est identifiée comme ayant fait la preuve de sa capacité à dialoguer, organiser des débats, et de vastes manifestations dans le respect des valeurs et des personnes. À ce titre, j'ai été reçue à plusieurs reprises au ministère de l’Éducation nationale, de l’Agriculture, de la Culture à l'Assemblée nationale et au Sénat.
En prenant connaissance de ce document de deux pages, tout le monde pourra constater que nous n'avons eu de cesse, depuis 20 ans, de faire le distinguo entre la course camarguaise la corrida.
www.allianceanticorrida.fr/Docs_atelecharger/revue_presse_corrida-cc.pdf
Au risque de nous faire traiter de "collabos" par d'autres anticorrida... Mais nous n'avons jamais cédé ! Le trésorier de l'association et son épouse sont de fervents afeciounas. Ils étaient d'ailleurs présents aux As, à Arles, il y a trois semaines. Nos adhérents n'ont de cesse d'éduquer et de faire comprendre à tous ceux qui habite au nord de la Loire qu'il y a taureau et toro... Mieux encore : une députée vient de déposer une proposition de loi à laquelle j'ai collaboré, et dont le texte, enregistré par le bureau de l'Assemblée nationale demande pour la première fois que la course soit "préservée" et "défendue".
http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion1448.asp
Les raseteurs qui se sont entêtés, par orgueil et inconscience, à vouloir commettre des actes de cruauté sur deux taureaux à Vauvert 1er novembre ont commis une faute majeure. Alors quand on ne sait pas, on n'accuse pas. Sauf à se rendre ridicule et pire: scier la branche sur laquelle on est assis...".
Claire STAROZINSKI