Retraite, la délicate question des carrières longues...
NÎMES, 28 mai, corrida de clôture : PONCE, TALAVANTE LUQUE, DOMECQ.
J’y suis allé. Pas pour TALAVANTE, ni LUQUE, et encore moins pour les Juanpedro. J’y suis encore allé pour voir le « Maître ».
Après, j’ai regardé mes photos, et j'ai sans doute perdu les quelques illusions qui devaient me rester. Je ne parle pas de la sortie de Simon CASAS qui s’inscrit finalement dans une certaine normalité. La scène valait bien le billet à elle seule. J’espère que vous y étiez.
Non, je parle d’Enrique. J’ai entendu quelqu’un dire « Après l’oreille protestée de LUQUE et le psychodrame qui a suivi, l’ambiance était cassée. Enrique (2 oreilles) nous sauve la tarde ». Nous sauve la tarde… Moi-même, à la tertulia, j’ai affirmé à chaud que PONCE restait « le » grand maître. Je devais être distrait. Ou bien l’épisode du doigt d’honneur m’a trop perturbé. Ou alors, c’est à force de mitrailler à tout-va avec mon Nikon, je passe trop vite sur les détails, et donc sur l’essentiel.
Mais il y a les photos : quelques passes bien rematées qui confirment l’élégance, la virtuosité et le style du « maître », ses exercices d’assouplissement habituels (je crains toujours l’élongation…) et au bout du compte, une faena assez ordinaire, médiocre même, et distante au possible, qui aura surtout gagné en économies sur le glycogène du Domecq et les frais de pressing du maestro... Enrique se moque de nous. Et à la fin, grosse pétition, 2 oreilles ! Entre celui-là, et LUQUE qui se la joue à se frotter la chaquetilla sur les cornes d’un torito arrêté, j’en connais qui vont dire que je ne suis jamais content. Et pourtant...
Est-ce que la réforme Hollande sur les carrières longues prévoit quelque chose pour le cas « Enrique » ?