Rien ne va plus !
Sous la plume sagace de Jean-Jacques DHOMPS, la Fédération des Sociétés Taurines de France (FSTF) interpelle à son tour l'Union des Villes Taurines de France (UVTF), lui rappelant que le rôle fédéral n'est pas simplement décoratif et ne doit pas servir de caution à une politique taurine peu sensible aux attentes de l'Afición.
Lire le communiqué :
Rien ne va plus entre les Villes Taurines de France et l’afición
Par un récent bulletin d'information, la Société Taurine "La Muleta" a fait savoir à ses membres que son Conseil d'Administration, réuni le 15 octobre 2012, avait pris la décision de se retirer de la Commission Taurine Extra Municipale d'Arles.
Cet évènement illustre, une fois de plus, la difficulté qu'éprouvent les aficionados militants et soucieux de la bonne santé et de l'avenir de leur fiesta à dialoguer avec les mairies des villes taurines.
Au niveau global de l'UVTF et des représentants de l'ensemble des aficionados, FSTF, ANDA, UCTPR, c'est pareil.
Nos associations assistent ou pas aux Assemblées Générales annuelles de l'UVT à titre strictement consultatifs, ce qui les autorisent, donc, si elles y assistent, à émettre des souhaits et à présenter des propositions, pour amender le Règlement Taurin Municipal Français, par exemple.
Pour ce qui nous concerne, à la FSTF, il faut remonter à 1998, pour constater que certaines de nos recommandations antérieures avaient été suivies d'effet.
Ainsi, l'A G de l'UVTF 1998 avait modifié les articles 9, 47, 55, 58, 60-61, du RTMF selon nos préconisations.
Depuis plus rien. Et ce n'est pas parce que nous ne sommes plus demandeurs. Voir ici ce qui reste toujours sans réponse.
Si notre rôle auprès de l'UVTF ne doit qu'être décoratif et servir de vague caution morale, avouons qu'il est tentant d'y laisser notre chaise vide.
Pourtant une chaise vide ne peut le rester trop longtemps et nous sommes heureux de constater qu'une belle et chère endormie, l'ANDA, vient d'entrouvrir une paupière pour interpeller l'UVTF à propos d'une décision qu'elle avait annoncée et qui n'a pas été suivie d'un commencement d'exécution, l'expérimentation de la pique dite de Bonijol par comparaison avec la pique dite classique.
Dans cette période cruciale où nous avons constaté, lors de cette temporada 2012, quelques frémissements positifs, nous ne devons surtout pas rester muets. Nos continuerons à interpeller l'UVTF et nous ne manquerons pas de faire connaitre avec encore plus de netteté, et nos propositions, et les réponses qui leur seront apportées ou bien de faire part du silence peu glorieux qui les suivront.
Nous avons invité et invitons les présidents et assesseurs qui siègent au palco dans nos différentes arènes à participer à un symposium le 17 novembre prochain à Toulouse.
Nous présenterons les conclusions de ce symposium lors de l'Assemblée Générale de l'Union des Villes Taurines de France qui se tiendra les 1er et 2 décembre à Céret et nous y exposerons fermement nos souhaits.
Pour que ces souhaits soient mieux entendus, il convient qu'ils soient relayés dans les arènes par vous tous, aficionados.
Une utilisation concertée et astucieuse du "mouchoir violet" dans les arènes de 1ère catégorie, comme proposé par des clubs du Sud Est serait un bon moyen.
Bien entendu, ces mouchoirs doivent fleurir aussi bien à Arles et à Nîmes qu'à Béziers, Vic, Mont de Marsan, Dax et Bayonne. C'est l'affaire des clubs locaux de ces villes qui, pour que ce soit parfaitement significatif, ont à mettre en pratique une procédure commune.
Plus d’informations seront apportées à chacun d'eux et ils auront à échanger entre eux pour définir leur tactique de manière concertée.
Ce n'est qu'en agissant continuellement et tous ensemble, au prix d'adoucir quelquefois des ego trop hérissés, que nous obtiendrons des résultats.
N'oubliez pas que nous le faisons depuis 1910 et que ce n'est heureusement pas fini.