Vuelta, et silence...
Dans ce titre, ni dilemme ni paradoxe. Ce dimanche à Vauvert, le palco a su faire la part des choses : vuelta pour le 4ème novillo de Palha, silence pour le maestro.
Une vuelta bien payée pour ce novillo superbe, bien présenté, brave à la pique, noblissime, mais manquant de caste.
Silence justifié pour Gaëtan. Élégant mais sans engagement ni transmission, toréant sur le voyage, il n’a pu se hisser au niveau de ses adversaires.
Mal inspiré, il a suivi un conseil stupide venu du callejon, et misé tout son capital sur un improbable indulto. A se perdre dans un porfión truffé d'ornements dérisoires, il a indisposé les gradins où les touristes n’étaient pas majoritaires. Et à la fin, une fois revenu sur terre, l’épée lui a fait perdre la mise... Saura-t-il se consoler avec le trophée de la meilleure faena ? Ça, c'est le dilemme.
Quelques beaux gestes de son banderillero...
Et de ses deux compagnons de cartel, plus limités dans les derniers tiers...
Si Fabio Castañeda sait toréer le public...
c'est plus difficile pour l'estocade...
Cesar Valencia, prudent et refusant de voir son dernier, après l'avoir fait sévèrement punir par le petit roquet qui lui sert de piquero...